Compensation carbone de nos voyages

Compensation carbone des trajets aériens

Eoliennes en Inde, projet de compensation carbone
Les émissions aériennes représentent la majorité des émissions carbone d'un voyage, de ce fait il est primordial pour nous de les compenser. Conscients que ce n'est pas la solution parfaite*, la seule option qui nous est offerte est la compensation carbone des vols associés à notre activité. La compensation carbone consiste à mesurer les émissions de gaz à effets de serre des vols achetés pour effectuer le voyage (principal émetteur de GES du voyage) et à compenser ces émissions en utilisant un stock de crédits carbone que nous achetons en début d’année. Nous ne connaissons la quantité exacte d’émissions de GES émises par les vols de nos clients qu’à la fin de l’année civile. Ainsi, nous facturons à nos clients une compensation “grossière” répartie selon 3 formats de vols :
  • court courrier,
  • moyen courrier
  • long courrier.

Pour ce faire, chaque voyageur participe de :
  • 5 € pour tout voyage effectué en Norvège/Finlande/Suède/Islande,
  • 8 € pour tout voyage effectué au Groenland/Spitzberg.
  • 10 € pour tout voyage effectué aux Canada/Alaska/Russie/Antarctique.

A la fin de l’année civile, nous mesurons les émissions carbone réelles et ajustons les crédits si il y a un décalage entre les crédits carbone que nous avons acheté en début d’année et ceux qui ont réellement été utilisé pour compenser les vols de nos voyageurs.

La compensation carbone n'est pas la solution parfaite car in fine, les vols que nous prenons génèrent tout de même des GES, l'idéal serait de trouver des alternatives moins polluantes qui pour le moment n'existent pas sur une grande partie des destinations proposées.

Ces crédits permettent de financer  la mise en place de technologies renouvelables dans des pays en développement en remplacement de l'utilisation de ressources carbonées.


Ainsi en 2021 nos crédits ont permis le financement partiel d'un parc éolien dans le Nord de l'Inde.

En 2022, nos crédits carbone participent à la mise en oeuvre des projets suivants :

A l'international

Conscients de l’impact de nos voyages sur les lieux reculés et préservés que nous traversons, nous avons le devoir de protéger la nature. C’est pourquoi nous nous inscrivons dans une démarche de compensation carbone de tous les trajets aériens de nos voyages. En effet, les émissions aériennes représentent 95% des émissions carbone d’un voyage. 
Nous sommes accompagnés par Ecoact, un organisme indépendant et certifié, qui a quantifié nos émissions de CO₂ dues aux transports aériens et nous a proposé de parrainer des projets générateurs de forts co-bénéfices socio-environnementaux pour les populations locales :

Chine : Préserver la biodiversité et accroître les revenus des communautés

 Projet Feng Po Po Wind : un parc éolien

Projet Feng Po Po Wind : un parc éolienLa demande et la capacité de production de charbon en Chine restent élevées. Actuellement, une tonne de charbon sur quatre utilisée dans le monde est brûlée pour produire de l’électricité en Chine. 

L’objectif du projet est donc d’installer 33 éoliennes d’une puissance de 1,5 MW et 75 éoliennes d’une puissance de 2 MW pour produire de l’électricité propre renouvelable à zéro émission, pour une puissance installée totale de 199,5 MW.

Le projet fournira non seulement de l’électricité renouvelable au réseau, mais contribuera aussi à lutter contre le réchauffement climatique, et permettra le développement durable des communes avoisinantes et du pays.

Les études conduites lors de l'implémentation du projet rapportent que les communautés locales considèrent en grande majorité que les impacts sont positifs en terme d'approvisionnement énergétique, d'accroissement des revenus, d'amélioration de la qualité de vie, de création d'emplois et de réduction de la pollution de l'air.

Projet Jinzhu : une zone de préservation forestière

Le projet se déroule dans le comté de Le’an, dans la province Chinoise du Jiangxi. Caractérisée par son climat subtropical, cette région est riche en biodiversité animale (notamment ornithologique) et végétale. Cette région particulièrement verte était couverte à 40% de forêt en 2000, mais a vu ce couvert forestier diminuer de 10% depuis. 

Afin de protéger et préserver les arbres du Jiangxi et la biodiversité qu’ils supportent, le projet a pour but de convertir plus de 7 000 hectares de forêt anciennement exploitées en zones protégées de régénération forestière. 

A travers sa mise en place, cette initiative permet d’augmenter la séquestration carbone de la zone du projet, tout en permettant de préserver la beauté et richesse de la région.

Tanzanie : Restaurer l'écosystème et améliorer la qualité de vie des populations

 Projet Jumuia : une zone de préservation forestière

La déforestation en Tanzanie fait disparaître environ 400.000 hectares du couvert forestier du pays par an. Ces forêts abritent une multitude d'espèces endémiques et menacées comme le Galago nain, dont l'existence dépend de la préservation de ces écosystèmes fragiles.

Le projet Jumuia ("communauté" en swahili) est une initiative REDD+ établie sur 42 000 hectares et gérée par un réseau local composé de 10 villages. Ce projet encourage la préservation de la surface forestière locale et des écosystèmes permettant la préservation de sa biodiversité. Il offre également d'importantes opportunités économiques aux communautés rurales en les rémunérant pour leur participation à la gestion du projet.

Brésil : Produire de l'électricité propre et créer des emplois

 Projet Rio Floresta d'Oeste : une centrale hydroélectrique

Situé dans une région éloignée de l'État de Rondonia au Brésil, le projet est une petite centrale hydroélectrique au bord de l'eau d'une capacité de production d'électricité de 5 MW. Ce projet hydroélectrique fournit une source d'électricité propre au réseau local de la municipalité d'Alta Floresta d'Oeste, qui fonctionne indépendamment du réseau national brésilien. 

Grâce à son exploitation, l'activité du projet permet d'éviter l'émission d'environ 28 000 tonnes de CO₂eq par an, car l'électricité propre générée par le projet contribue à réduire l'intensité carbone du mix électrique du pays. En outre, ce projet, qui a reçu la certification des normes VCS et CDM, contribue à la création d'emplois dans cette région rurale et isolée du pays.

Chili : réduire la population de l'air et améliorer les conditions de travail

Projet Atacama Hydro : une centrale hydroélectrique

Grâce à ses excellentes ressources en énergie renouvelable, le Chili joue un rôle de leader mondial dans le domaine de l'énergie propre et est devenu une destination phare pour les développeurs d'énergie hydroélectrique, solaire et éolienne. Ce rôle de précurseur est accentué par l'engagement du gouvernement à atteindre zéro émission nette d'ici 2050, notamment via la fermeture des deux tiers des centrales au charbon d'ici 2025. 

Dans ce contexte, le développement de petites centrales hydroélectriques contribue à l'utilisation efficace des ressources naturelles.

L'objectif du projet est de produire de l'électricité renouvelable et durable, et de la livrer au réseau électrique national, en évitant la production d'électricité à partir de combustibles fossiles. Ces trois projets sont de petites centrales hydroélectriques générant respectivement 12 058 MWh/an, 57 396 MWh/an et 33 237 MWh/an. Ces projets contribuent aussi à de meilleures conditions de travail et augmentent les opportunités d'emploi dans les zones rurales où ils sont implantés.

En 2022, les vols des clients du groupe Altaï ont généré 15 165 tonnes eq CO₂ intégralement compensées via ces 5 projets d’envergure.

En France

Projet Plantons pour l’avenir : reboiser nos forêts

Nous soutenons le Fonds de dotation PLANTONS POUR L’AVENIR qui concourt à l’atténuation du changement climatique et à la défense de l’environnement naturel, notamment grâce au soutien à des plantations forestières gérées durablement en France.

Le projet vise plus particulièrement à :
  • Soutenir et accompagner le boisement ou le reboisement de forêts mal venantes, sur des parcelles engagées dans des démarches de gestion durable,
  • Œuvrer pour une prise de conscience sur le rôle primordial de la forêt et de la filière forêt-bois pourlutter contre le changement climatique,
  • Soutenir le développement de techniques et de pratiques de gestion forestière innovantes, adaptées aux défis environnementaux de demain

Depuis le 1er janvier 2020, nous prenons ainsi en charge la plantation d’un arbre en France à chaque voyageur parti avec nous.

En 2022, ce sont 9 701 arbres qui ont été plantés, 2 513 hectares de forêt qui ont été reboisés et 4 125 emplois qui ont été pérennisés dans la filière Forêt Bois française à l’échelle du groupe Altaï. Cela représente également 450 tonnes de CO₂ neutralisées correspondant aux émissions émises par nos équipes et le fonctionnement de nos agences.

Sur le terrain : "Leave No Trace"

Randonnée dans les îles Lofoten en Norvège
Nos équipes terrain sont formées et appliquent toutes le "Leave No Trace". Les principes visent à laisser le moins de traces possibles de notre passage. Nous sommes de simples visiteurs sur ces territoires sauvages et isolés et notre passage doit être le plus discret possible. Pour cela, nous récupérons l'ensemble des déchets générés après chaque bivouac, pique-nique, etc. Nous ramassons aussi régulièrement les détritus abandonnés que nous trouvons, notamment sur les plages où les détritus du monde, dragués par l'océan, s'échouent sur le sable.

Nous empruntons les chemins de randonnés s'il y en a, afin d'éviter d'abîmer les sols et la flore qui s'y est développée. En 2018, nos équipes ont participé à la construction de parcelles en bois dans les îles Lofoten pour permettre de randonner tout en préservant les sols.

Nous évitons également de perturber la faune et la flore arctiques rencontrées. Nous ne les poursuivons pas, nous ne les nourrissons pas, nous ne les touchons pas, mais quand nos routes se croisent, nous nous observons de loin, curieux l'un de l'autre. Cette démarche est appliquée aussi bien par nos équipes que par vous sur le terrain.

Pour atteindre certaines zones isolées pour nos expéditions, nous utilisons des moyens motorisés, mais privilégions dès que possible et autant que possible les déplacements "propres" afin d'avoir une approche douce et neutre du milieu polaire. Ainsi, vous pourrez découvrir l'Arctique l'hiver en ski ou raquettes, et l'été en kayak, canoë, trek ou randonnée. Concernant les croisières, nous avons fait le choix de proposer essentiellement des expéditions à bord de voiliers permettant d'utiliser le vent pour se déplacer et dont la capacité à bord ne dépasse pas 16 personnes.

Les actions sur nos bases

Hébergements écologiques en Finlande
Implantés dans les territoires polaires, nous essayons de limiter notre impact également à travers les structures que nous avons mises en place. Ainsi, dans chaque base nous agissons pour limiter nos émissions : tri sélectif, produits de nettoyage écologiques, etc.
Sur notre base d'activités Norwide Finlande, notre hébergement a été conçu en matière locale avec un système de chauffage en géothermie. Nous compensons également sur place les émissions de CO2 induites par les véhicules que nous utilisons pour les transferts mais aussi par l'activité motoneige. Un partenariat avec l'agence MyClimate nous permet de financer des projets de solidarité et de sensibiliation à la protection de l'environnement à hauteur de nos émissions de carbone. 

Nous avons tous à coeur de voyager, de découvrir de nouveaux territoires et d'élargir nos horizons. Mais ce n'est pas sans conséquences. Alors agissons ensemble, pour limiter notre impact et ainsi pratiquer un tourisme responsable et respectueux des territoires et des habitants qui nous accueillent.
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